Montrez comment Arnolphe perçoit les femmes. Analyse de la scène 1 de l’acte I, L’école des femmesPlan du paragraphe 1Idée principale 1 : Arnolphe perçoit l’intelligence des femmes comme une menace. Idée secondaire 1 : Les maris sont victimes de la perfidie des femmes. Ill.1 : Phrase interrogative, euphémisme : « est-il au monde une autre ville aussi / Où l’on ait des maris si patients qu’ici ? » (l. 21-22) Ill. 2 : Champ lexical de l’honnêteté : « cornard » (l. 26), « infâme » (l. 27), « honnêtement » (l. 34), « fidèle » (l. 36), « benêt » (l. 41)Idée secondaire 2 : Selon Arnolphe, une femme instruite ne peut que faire souffrir son mari. Ill. 1 : Répétition : « Épouser une sotte est pour n’être point sot » (l. 82). Ill. 2 : Vocabulaire mélioratif et péjoratif …afficher plus de contenu…

21-22) Arnolphe pose cette question rhétorique à Chrysalde, montrant ainsi qu’il croit qu’il n’existe pas de ville où les hommes sont plus « patients ». L’adjectif « patient » est par ailleurs un euphémisme qui remplace « cocu » ; ils sont « patients », car ce sont les maris qui subissent la faute commise par les femmes. [P2] De plus, tout au long de sa tirade, Arnolphe utilise un champ lexical de l’honnêteté pour décrire les maris ; celui-ci est composé des termes « cornard » (l. 26), qui veut dire « cocu », « infâme » (l. 27), qui veut dire « déshonoré » dans ce contexte, « honnêtement » (l. 34), « fidèle » (l. 36) et « benêt » (l. 41), qui veut dire « naïf ». Ce vocabulaire est opposé à celui employé pour décrire les femmes, plutôt associées à la malhonnêteté (« adroite » (l. 35), « fausse confidence » (l. 36), « appas » (l. 37), etc.). [IS2] Ensuite, selon Arnolphe, une femme instruite ne peut que faire souffrir son mari. [P1] En effet, c’est précisément pour