Kk la vie du kk
D’origine japonaise le mot « Kaïsen » vient de « kaï : étudier et zen : améliorer ». Il s’agit d’une démarche de la qualité totale qui repose sur une amélioration concrète, continue réalisée dans un laps de temps très court par une équipe pluridisciplinaire. C’est donc une méthode graduelle et douce qui s’oppose au concept plus occidental de réforme brutale.
Objectifs :
Le kaïsen est centré sur la réduction de la valeur non ajouté (NVA). Rappelons qu’une opération avec valeur ajoutée est une opération qui transforme ou modifie un produit, ainsi les opérations qui transforment une tôle d’acier en une portière d’automobile sont des opérations à valeur ajoutée.
Dans les entreprises, on estime que 95% des opérations ne sont pas des opérations à valeur ajoutée, cela ne veut pas dire qu’elles sont toutes inutiles. L’objectif est de les réduire le plus possible sans affecter le produit vendu au client.
Un outil contre le gaspillage :
Le kaîsen est un outil qui a la capacité d’agir sur les 7 principales sources de gaspillage :
• Les produits défectueux : mise en place de systèmes anti-erreurs, responsabiliser l’opérateur et l’inciter à suggérer des améliorations.
• Le stockage inutile pour diminuer les espaces.
• La surproduction : mise en place d’outils comme le juste à temps, le SMED pour diminuer la taille des lots, …
• Les attentes inutiles : synchronisation des opérations.
• Le transport inutile : implantation des machines en fonction du processus.
• Les tâches inutiles : mise en œuvre des 5S, du SMED.
• Les mouvements inutiles : amélioration du poste de travail en faisant une analyse précise du déroulement des opérations.
Conditions de la réussite :
• La démarche kaïsen doit être formalisée : un tableau d’affichage identifie une situation à améliorer et reflète le changement souhaité.
• Le système doit prévoir une forme de récompense reconnue par tous.
• Le service des méthodes, dont le métier est précisément