Juvenile délinquance
Le front national de Marine Lepen à atteint 18.12% des voix au premier tour des élections présidentielles ce dimanche 22 avril 2012. L’un de sesthèmes de prédilection ? L’insécurité, intimement lié à la délinquance. Les français ne se sentiraient donc pas en sécurité ? Comment savoir si la politique du président actuel à été efficace en se quiconcerne leurs sécurité ? Peut-on se fier aux chiffres de la délinquance données par les uns et les autres, du simple au double selon qu’ils soient annoncés par Claude Guéant ou par Marine Lepen ?
Ladélinquance désigne à la fois les délits, qui sont une catégorie d’infractions, et l’ensemble des délits et des crimes, voire la totalité des infractions, selon les indicateurs.
Mesurer, c’estévaluer par la mesure, estimer, comparer.
Pour répondre à ce problème, nous commencerons par nous intéresser aux différents moyens mis en place pour mesurer la délinquance, puis nous verrons en quoi lesdonnées restent très subjectives.
Les services administratifs sont la première source qui permette de mesurer la délinquance. Les chiffres proviennent ou des services de police ou de la justice.Le document 2 nous montre les méandres du système : Quelque infraction commise peut tomber sous le joug policier par deux chemins différents : ou par la déposition d’une plainte de la part de lavictime, ou parce qu’elle est repéré par l’activité policière. Toute infraction ne répondant à aucun des deux critères n’est donc pas comptabilisé dans les chiffres policiers ou judicaires de ladélinquance. Sont alors publiées de nombreuses statistiques, en fonction de l’avenir des infractions dans le système administratif et judiciaire. On trouve les statistiques des « crimes et délits », celles des« personnes mises en cause » émises par la police ou celles, homonymes, émises cette fois par la justice, pour enfin en venir aux « personnes condamnés». Gare à celui qui se mélange les pinceaux !... [à