Juste la fin du monde, jl lagarce
Peut-être plus encore que dans les autres soliloques (de La Mère, de Catherine, d’Antoine), (= soliloque : discours adressé à un personnage qui reste muet) Suzanne cherche ses mots et reformule constamment ce qu’elle cherche à exprimer. (logorrhée un flot de paroles déversé de façon incoercible et rapide) « parfois »Anaphore de « parfois » = insiste sur la rareté des nouvelles envoyées par Louis .« tu nous envoyais » et « tu nous envoies …afficher plus de contenu…
», « comment est-ce qu’on dit ? » S cherche ses mots, elle essaye de mettre de la précision sur les faits et sur ce qu’elle ressent : ce travail de reformulation (= épanorthose) se fait en même temps qu’elle construit sa pensée, d’où la négation : « ce ne sont pas des lettres » (bien qu’elle ait employé déjà 2 fois ce terme) puis les questions : « qu’est-ce que c’est ? », « comment est-ce qu’on dit ? » « lettres » « phrases » « petits mots » « juste »« rien » Envoi des nouvelles, qui parait simple à raconter ne l’est pourtant pas: Suzanne ne sait comment qualifier ces nouvelles : des « lettres », des « phrases », des « petits mots ». L’adverbe « juste » = une connotation péjorative , traduit sa frustration : S a sans doute attendu de longues lettres, des nouvelles détaillées de son frère et donc déception, ce que montre aussi le pronom négatif hyperbolique « rien ».« elliptiques »« Parfois, tu nous