Conte « Blanche Neige »
La situation problématique ne nait pas de difficultés externes comme la pauvreté, mais de la relation parent-enfant.
Les parents les plus narcissiques se sentent les plus menacés par la croissance de leur enfant. Celui-ci leur montre en prenant de l’âge qu’ils vieillissent.
Tant que l’enfant est dépendant, il continue « de faire partie du père et surtout de la mère ».
Mais quand il mûrit et tend vers l’indépendance, il est ressenti comme une menace et c’est ce qui arrive à la reine de « Blanche-Neige ».
Dans l’inconscient, le chasseur, dans un conte, représente le symbole de la protection. Il domine, contrôle et dompte les bêtes féroces.
Le loup représente les plus bas instincts de l’homme.
Si la petite fille ne parvient pas à établir une identification positive avec la mère, elle s’enfoncera dans ses conflits œdipiens et régressera.
L’enfant jaloux des pouvoirs supérieurs de la mère se transforme en « ma mère est jalouse de moi ».
Dans « Blanche-Neige » la reine est fixée à un narcissisme primitif et à un stade d’introjection orale et est incapable de se relier aux autres.

Il n’est pas possible de se libérer de l’impact de ses parents et des sentiments qu’on éprouve pour eux en fuyant la maison familiale, même si cette solution semble la plus facile.
Dans les contes, les nains sont exclusivement masculins. Mais ils sont hommes dont la croissance a avorté. Leur méconnaissance de l’amour évoque une existence préœdipienne. Les nains n’ont pas de conflits intérieurs. Ils n’ont aucun désir de dépasser leur ‘existence phallique en établissant des relations intimes. Ils se contentent de leurs activités routinières.
Ce sont les conflits qui nous poussent à chercher d’autres solutions car ils nous rendent insatisfaits de la vie que nous menons.
Nous finissons tous par être expulsés du paradis originel de l’enfance où tous nos désirs sont comblés sans effort de notre part. Lorsque nous apprenons le bien et le mal (cad lorsque nous