juliette
La guerre est présente à travers de nombreux indices : la référence au « canon allemand » (l.3) silencieux depuis quelques jours seulement ; la qualification de Paris : « si meurtri depuis le début de la guerre » (l.4) ; les conversations inquiètes des clientes qui « évoquaient la terrible offensive allemande dans la Somme, la difficulté qu’avaient les troupes françaises à tenir malgré le renfort des alliés anglais et américains, les blessés, les morts, les fils, les pères, les maris, les frères, dont on était sans nouvelles » (l.15-18) et leur douleur devant cette « bataille qui faisait rage » (l.20) ; la présence du soldat américain en uniforme (l.34) ; enfin l’évocation du départ du soldat : « son régiment partait pour la Somme. (…) La Somme, c’était cette bataille sans merci où tombaient tous les hommes » (l.93-95), « les bataillons alliés, américains, étaient-ils encore sur Paris ? (…) les derniers contingents étaient partis pour la Somme » (l.111-113).
Il s’agit de la Première Guerre Mondiale, opposant l’Allemagne à la France, l’Angleterre et les Etats-Unis.
A travers ces phrases on relève le champ lexical de la guerre : canon, paix, offensive, troupes, alliés, blessés, morts, bataille, meurtrière, uniforme, soldats, régiment, bataillons, contingents.
Le narrateur est extérieur à l’histoire (narration à la 3e