Journal de lecture, lorsque j'étais une oeuvre d'art
J’avance lentement, je ne sais pas comment aborder ce livre. Beaucoup d’idées s’entremêlent et je me demande où je suis tombé… c’est assez farfelu et chaotique alors qu’il ne se passe pas grand-chose. Par contre, l’écriture d’E-E. Schmitt fait avancer les pages plus rapidement. Le personnage principal me fait penser à une toile d’art abstrait, surtout quand il se compare à ses frères ; ce n’est pas parce qu’on ne correspond pas aux canons de beauté que l’on n’est pas agréable à regarder. En attendant, j’ai besoins d’avancer, peut-être que j’aurai saisi l’intrigue demain, aujourd’hui je suis perdu…
Le 21/09/2014. Dans ma chambre. P39
Je n’ai pas lu plus aujourd‘hui qu’hier, mais ces 15 pages m’ont fait plus avancé que les précédentes. Je pressens le début de quelque chose de concret bien que ce concret n’ait l’air fort rassurant. J’ai réalisé que je ne connaissais rien de mon narrateur (âge, nom, apparence (mis à part moche)), je ne sais pas non plus où ni quand l’histoire se déroule. Je comprends d’où venait ce manque de repères dans les premières pages. En ce qui concerne l’intrigue, le fait de vouloir changer d’apparence et désirer ressembler à ce que la société défini de beau est un sujet actuel. Avec le matraquage publicitaire, les mannequins parfaits, les jeunes gens ont toujours une raison de vouloir changer leur physique, un peu comme notre narrateur…
22/09/14. Dans le self. Heure de fourche. P 73
Pour un début de quelque chose, c’en est un ! Alors que l’histoire me semblait si plate ! Voilà une succession de nouvelles aussi morbides que passionnantes. En parlant de morbide, j’ai l’impression que les thèmes déprimants sont banalisés dans le texte. Enfin passons. Je me demande autant que le narrateur le résultat de sa transformation. Pour finir, ce n’était pas si bête de le comparer à une toile. Par contre se faire passer pour mort est malsain. Encore que le suicide, que je juge, par la souffrance qu’il inflige aux