Journal de Guerre, Marcel Poisot
Pour répondre à cette problématique, nous étudierons dans un premier temps la nouvelle face de la guerre, puis, dans un second temps du moral des soldats.
L’auteur nous démontre dans cette partie de son journal le nouvel aspect de la guerre, la Première Guerre Mondiale est aussi dite comme la première guerre industrielle, ce qui caractérise parfaitement « La Der des Ders ». Effectivement, la guerre de tranchée emploie une stratégie nécessitant un grand nombre de munitions d’artillerie : « 80 000 obus en quelques heures », sur un espace réduit : « 1000m de long sur 3 à 400 mètres de profondeur », l’objectif étant de bombarder et de réduire au maximum les troupes adverses afin de permettre à l’infanterie d’avancer et de prendre la tranchée adverse, la fabrication d’obus devient donc primordiale et se fait de façon industrielle. De plus, l’utilisation de gaz mortels et de lance flammes : « liquides enflammés et de gaz asphyxiants » rend cette guerre d’autant plus effroyable pour les soldats au front, le paysage est détruit et le champ de bataille devient un véritable chaos, un enfer : « On se demande comment des êtres vivants arrivent à se maintenir et à combattre dans un pareil enfer. ».
Cette nouvelle guerre est terriblement meurtrière et donne lieu à de nombreuses hécatombes. Pourtant, les soldats français tiennent bon, et l’auteur les glorifie et les encourage : «