Journal caisse
La tenue d'un livre de caisse est obligatoire au niveau comptable mais aussi fiscal. La valeur probante de la comptabilité en dépend. A défaut, l'exploitation s'expose à de graves conséquences. Sur le point de plan fiscal, l'absence de la tenue du livre peut entraîner le rejet de la comptabilité.
La tenue d'une caisse doit donc respecter des conditions de forme et sur le fond, des écueils sont à éviter. °
Opérations justifiées ou absence de factures
Dans la pratique, le journal de caisse peut prendre deux formes :
- toutes les opérations sont justifiées par des factures : Il s'agit de la situation la plus facile à gérer. Dans ce cas, dès lors que chaque pièce fait l'objet d'un enregistrement informatisé et que cette pièce contient l'ensemble des informations établissant le lien entre les volumes de ventes et le chiffre d'affaires, l'édition du journal de caisse informatisé et du compte de caisse pourront suffire. L'entreprise peut, pour faciliter la saisie, préparer un bordereau support de saisie. Lorsque l'entreprise dans cette situation souhaite limiter la saisie informatique, elle peut avoir recours au livre de caisse décrit ci-dessous et n'enregistrer que les récapitulatifs mensuels sur informatique.
- Toutes les opérations ne sont pas justifiées par des factures : Cette situation se rencontre très fréquemment lorsqu'il y a vente au détail au consommateur final. L'entreprise doit tenir un livre de caisse dont les pages sont numérotées et sur lequel est inscrite au jour le jour, sans blanc ni rature, chacune des opérations. Toutefois, pour tenir compte des conditions d'exercice du commerce au détail, il est admis que les ventes de moins de 76 € TTC à des particuliers soient globalisées en fin de journée. Le seuil