Jonath
La révolution verte est axée sous quatre piliers fondamentaux. En effet, le premier pilier de cette révolution est l'introduction massive de produits chimiques tels que les pesticides, les herbicides et les engrais, ce que l'on appelle les intrants. Le second pilier de la révolution verte est le développement de la mécanisation dans les cultures, notamment l'apparition des tracteurs qui jouent un rôle important. Le troisième pilier, lui, est de l'ordre des semences. En effet, on constate une amélioration des semences ( par exemple le riz IR14 trouvé par l'INRA. Ce riz produit deux fois plus de grains). Le quatrième et dernier pilier concerne l'irrigation. Face au besoin d'eau demandé par les cultures, les indiens ont dû trouver de nouveaux systèmes d'irrigations plus performants. Ces nouvelles techniques ont pu être réalisable grâce à des aides de l'état indien qui finance la production agricole mais aussi les recherches afin de trouver des systèmes plus performants. Tout ces facteurs ont permis l'augmentation des rendements.
Le bilan de la révolution verte est plutôt positif. En effet, on peut constater une augmentation de la production ce qui permet d'éviter une guerre civile. Grâce à cette augmentation, l'Inde prend un statut autosuffisance alimentaire, c'est à dire qu'il subvient aux besoins alimentaires de sa population grâce à sa production. Du fait de son autosuffisance, l'Inde a pu effacer quelques famines qui dominées le pays depuis de nombreuses années.
Cependant, la révolution verte engendre des problèmes d'ordre écologiques. L'utilisation de pesticides tuent les vers de terre qui aèrent les sols et qui font remonter les minéraux. Le sol devient une roche. De plus, les ressources en eaux sont insuffisante. En effet, les systèmes d'irrigations exploitent trop d'eau, le niveau des nappes phréatiques baissent. Le phénomène de salure ( remontée de sel contenue dans le sol ) apparaît ce qui signifie que les nappes phréatiques