Johnson
Le 4 juillet 1845 il décide de quitter sa ville natale et de s’installer dans les bois. Il y construira une cabane « sur la berge du lac Walden, à Concord Massachusetts » où il restera deux ans, deux mois et deux jours. À travers cette démarche il cherche à dénoncer les travers de l'Amérique du milieu du XIXème siècle. L’auteur lance un « rappel à la vie », c’est-à-dire qu’il veut pousser ses concitoyens à sortir de la vie médiocre qu’ils mènent : une vie sans but réel, qui poursuit des futilités (tel que l’argent). Thoreau critique la société et ses principes. Il désapprouve tout ce qui est selon lui matériel, comme l’immobilier, le progrès ou luxe, car ce serait des choses qui « nous empêchent de nous élever ». D’après lui l’Homme est piégé dans « le tourbillon de la civilisation » et s’éloigne de l’essentiel. C’est pourquoi il expose dès le premier chapitre les quatre choses qui, selon lui, sont seules nécessaires à la vie. Il s’agit de : la Nourriture, l’Abri, le Vêtement et le Combustible.
Le livre est composé de dix-huit chapitres dont les titres évoquent chacun une idée précise. Ce texte de Thoreau est difficilement qualifiable. Maurice Couturier (professeur de littérature américaine et anglaise) le qualifie « d’essai narratif », car Walden est une œuvre qui appartient à une catégorie inclassable dans le sens où elle combine plusieurs genres comme le témoignage, le journal ou l’essai. Comme le dit l’auteur Christian Susini dans La folie. Raison et déraison dans Walden, c’est un « patchwork textuel ».
Nous avons choisis cette œuvre pour la philosophie de l’auteur, l’art de vie qu’il évoque : c’est-à-dire ce concentrer sur l’essentiel de la vie et se détourner des choses matérielles. C’est un œuvre qui donne une leçon de vie, et nous amène à voir les choses autrement. De plus