Joachim du bellay
I - Ses œuvres principales :
À la ville du Mans (1547) Énéide (1552)
Défense et illustration de la langue française (1549) Divers Jeux Rustiques (1558)
L'Olive (première édition) (1549) Les Regrets (1558)
Vers lyriques (1549) Les Antiquités de Rome (1558)
L’Olive (deuxième édition) (1550) Poemata (1558)
La Complainte du désespéré (1552) Le Poète courtisan (1559)
II - Théories défendues et attaquées :
- Du Bellay défend la langue française, il tente d’ailleurs de l’enrichir dans son œuvre : « Défense et illustration de la langue française » par des emprunts, la fabrication de néologismes et le rappel de mots disparus.
- Du Bellay défend l’imitation des auteurs gréco-latins afin de s’en inspirer pour pouvoir les dépasser. Avec ses amis de la Pléiade, ils défendent et imposent l’alexandrin, l’ode et le sonnet comme des formes poétiques majeures. De plus, ils abordent les thèmes de la poésie élégiaque : l’amour, la mort, la fuite du temps et la nature.
- L’auteur, à travers la Pléiade, attaque et condamne l’œuvre des Grands Rhétoriqueurs. On leur reprochent de ne pas s’être suffisamment penchés sur les sentiments, ils ont une production artificielle, à l’exception de Jean Lemaire De Belges qui a illustré et enrichi la langue française.
III - Citations :
«France, mère des arts, des armes et des lois.» - Les Regrets
«Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage.» - Les Regrets
Kléber Haedens dans « une histoire de la littérature française » (1970) a dit : "Du Bellay est le maître des images nocturnes dans la légèreté du ciel d'Anjou. Il paraît soudain écrasé par le monde, sa froideur et ses ruines; il nous dit comme Musset, ses illusions déçues et comme, Musset, toujours, il se réveille le fouet à la main. Du Bellay est noble : il passe le front penché et le visage baigné de larmes à l'ombre des forêts centenaires et, tout à coup il jette autour de lui des regards irrités. De tous les poètes du XVIème