Joachim du bellay : je n'ay plus que les os.
I. Mélancolie dans le poème
1. Lamentation
Deuxième quatrain : "Hélas !" -> expression d'une souffrance, terme qui allonge le son "s" -> soupir + point d'exclamation qui exprime l'émotion. Terme placé à la fin du premier hémistiche : donne une sorte de silence et montre une certaine douleur.
Le deuxième quatrain est une longue interrogation qui commence par le futur (normalement futur = certitude, mais avec forme interrogative = doute, incertitude qui renvoie à un certain mal-être). Le poète doute de revoir un jour son village natal -> pathétique voir même tragique.
L'expression "reverrai-je" est répétée dans la strophe : lamento (chant de lamentation) + enjambement (continuité) = longue lamentation.
Régularité dans le rythme du poème -> mélancolie -> tristesse rampante
Le découpage des alexandrins est un peu brouillé, enjambement brouille le découpage = déstabilisation du personnage.
Sonorités en [s] et [z] -> allitération "Hélas" "saison" "maison" -> souffrance
[i] -> "petit" "village" "cheminée" -> tristesse [l] -> "village" "Hélas" et [on] -> "maison", "saison" -> nasale qui exprime souvent la tristesse La mélancolie est très présente dans le poème.
2. Le regret du foyer natal
Ce sonnet s’ouvre sur deux vers qui présentent deux