La chine souhaite s’affirmer sur la scène internationale et s’imposer comme une superpuissance mondiale. Pour cela, les Jeux Olympiques de Pékin vont être d’une grande aide. En effet, grâce aux jeux olympiques, la Chine subit de nombreuses transformations et notamment des transformations architecturales : On a inauguré trois nouvelles lignes de métro ultra-modernes où on suivra les compétitions sur écrans géants. Des transports destinés à éviter davantage de pollution, dans une ville où 1000 voitures supplémentaires viennent, chaque jour, accentuer les embouteillages. De plus, sous la pression des télévisions américaines, les finales se déroulent en matinée pour qu’elles puissent être diffusées à des heures de grande écoute. En échange, le CIO accepte que les compétitions soient retransmises en léger différé, histoire que les autorités chinoises puissent « couper » avant que leurs concitoyens n’assistent à une éventuelle manifestation de protestation. Pour affirmer sa superiorité, la Chine souhaite également obtenir un maximum médailles. Et sans surprise, elle fini « ses » jeux en faisant le plein de médailles d’or (51 titres), même si au total, elle est devancée par les Etats-Unis (110 contre 100). Les deux ordres de grandeur traduisent en tout cas la domination de ces deux nations qui, en développant deux systèmes de sélection et de pratique du sport différents, arrivent à obtenir d’excellents résultats. Mais meme si ces Jeux olympiques ont été l'occasion pour la Chine de faire étalage de sa puissance, sportifs et spectateurs du monde entier n'ont vu que l'endroit du décor durant cette compétition. En Chine, l'opposition et la presse sont toujours muselées et les associations de défense des droits de l'homme sont en butte à la