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aléatoire, futur = pas de rétroactivité,
Licite = non contraire à la loi, involontaire = indépendant de la volonté de l'assuré,
Réel = le bien assuré doit exister suffisamment courant pour pouvoir calculer sa probabilité, sans être trop courant, au point d'être quasi certain, car alors il ne pourrait être couvert qu'à un tarif prohibitif.
L'aléa est le caractère principal de tout contrat d'assurance, et définit donc la notion de risque assurable. L'aléa peut porter sur la survenance ou la non survenance d'un évènement (par exemple le vol), mais aussi sur la date de réalisation d'un évènement certain (par exemple en assurance décès).
Liens entre assurabilité et tarification[modifier]Pour qu'un assureur accepte de garantir un aléa, il doit pouvoir tarifer le risque, c'est-à-dire calculer une prime d'assurance. Cette prime doit bien entendue ne pas être infinie, ce qui exclut certains risques pouvant amener à des pertes arbitrairement élevées à des fréquences non négligeables. Ceci implique que la perte moyenne est finie, mais également que la variabilité des pertes l'est. Un risque qui ne remplierait pas ces conditions ne serait pas assurable, mais peut toutefois aisément le redevenir si l'assureur rajoute une clause limitant sa perte maximale.
Cas de distorsion[modifier]Enfin, deux comportements possibles des assurés peuvent mettre en péril l'assurabilité d'un risque : l'aléa moral et l'antisélection.
Un assuré peut voir son profil de risque évoluer lorsqu'il souscrit à un contrat d'assurance : l'existence même du contrat d'assurance va augmenter la fréquence ou le coût des sinistres. Toute estimation du risque basée sur une population de personnes non assurées n'est dès lors plus représentative du risque supporté réellement par l'assureur. C'est le cas par exemple pour l'assurance maladie dans le domaine de l'optique. Un assuré changera plus souvent de lunettes s'il est intégralement