Jhiufgkj
Celle qu'un lien honnête
Fait entrer au lit d'autrui,
Doit se mettre dans la tête, Malgré le train d'aujourd'hui,
Que la femme qui le prend, ne le prend que pour elle.
II. Maxime
IL ne se doit parer
Qu'autant que peut desirer
La mariée qui le possède :
C'est elle que touche seul le soin de sa beauté ;
Et pour rien doit être compté
Que les autres le trouvent laid.
III. Maxime
Loin ces études d'oeillades,
Ces eaux, ces blancs, ces pommades,
Et mille ingrédients qui font des teints fleuris :
A l'honneur tous les jours ce sont drogues mortelles ;
Et les soins de paroître beau
Se prennent peu pour les mariées.
IV. Maxime
Sous sa coiffe, en sortant, comme l'honneur l'ordonne,
Il faut que de ses yeux il étouffe les coups,
Car pour bien plaire à son épouse, il ne doit plaire à personne.
V. Maxime
Hors ceux dont a la mariée la visite se rend,
La bonne règle défend
De recevoir aucune âme :
Ceux qui, de galante humeur,
N'ont affaire qu'au Monsieur,
N'accommodent pas Madame.
VI. Maxime
Il faut des présents des femmes
Qu'il se défend bien ;
Car dans le siècle où nous sommes,
On ne donne rien pour rien.
VII. Maxime
Dans ses meubles, dût-il en avoir de l'ennui,
Il ne faut écritoire, encre, papier, ni plumes :
La mariée doit, dans les bonnes coutumes,
Ecrire tout ce qui s'écrit chez elle.
VIII. Maxime
Ces sociétés déréglées
Qu'on nomme belles assemblées
Des hommes tous les jours corrompent les esprits :
En bonne politique on les doit interdire ;
Car c'est là que l'on conspire
Contre les pauvres mariées.
IX. Maxime
Tout homme qui veut à l'honneur se vouer
Doit se défendre de jouer,
Comme d'une chose funeste :
Car le jeu, fort décevant,
Pousse un mari souvent
A jouer de tout son reste.
X. Maxime
Des promenades du temps,
Ou repas qu'on donne aux champs,
Il ne faut point qu'il essaye :
Selon les prudents cerveaux,
La mariée, dans ces cadeaux,
Est toujours celle qui paye.
XI.