Jeudi noir
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II/ La crise boursière ou le krach de Wall Street
2.1. L’offre et la demande
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Durant l’année 1929, la bourse de Wall Street, sensible à la bonne marche des affaires et au climat de confiance qui règne aux Etats Unis, connaît une ascension vertigineuse avec plus de 31% de hausse en 10 mois.
A la veille du jeudi noir, soit le mercredi 23 octobre 1929, 2,5 millions d’actions sont vendues à
Wall Street.
Cependant les ventes d’actions déjà ont débuté le samedi précédent ; ceci est du, sans doute, à une série d’avertissements de plusieurs économistes et de signes avant coureurs (l’immobilier, l’automobile souffrent déjà) et l’augmentation du taux d’escompte de la Banque d’Angleterre.
Le taux d’escompte correspond aux conditions d’intervention lorsque les banques sont à court de liquidités. Les prêts accordés aux banques sont souvent à très court terme (quelques jours) et toujours assortis de garanties.
On assiste à un retournement de tendance qui tourne à la panique. Les banques et les courtiers prêtaient de l’argent à vue (avec un clause les autorisant à réclamer l’argent à n’importe quel moment) ; mais ayant perdu confiance en leurs débiteurs, les banques décidèrent d’exiger le paiement immédiat des débiteurs, ce qui provoqua cette spirale infernale entre l’offre et de la demande car les débiteurs ont été obligés de vendre les titres en urgence pour rembourser leurs dettes. Définition de l’offre et la demande : la confrontation entre les offres et les demandes sur un titre a pour résultat le prix d’équilibre. La rencontre de l'offre et la demande fixe le prix d'un actif, d'une action ou de tout autre bien s'échangeant en bourse. Quand il y a davantage d'offreurs (vendeurs) que de demandeurs (acheteurs), le prix du bien tend à baisser.
En 1929, plus les personnes vendaient leurs titres pour essayer de liquider leurs dettes, plus les cours baissaient. C’est de là d’où vient le nom de la « spirale de l'offre et de la demande