Jean-luc la fin du monde, jean-luc lagarce, jean-luc
Son projet, avec le verbe « décidai », est constitué de quatre groupes verbaux à l’infinitif, liés au champ lexical du retour et du voyage : «retourner les voir, revenir sur mes pas, aller sur mes traces et faire le voyage » (l.18). On peut observer que les deux infinitifs encadrés sont liés à une quête identitaire de Louis, qui cherche peut-être une explication à ce qu’il est, qui est en tout cas un retour à ses origines, ce qu’indique l’emploi de l’adjectif possessif « mes » : ce sont«[les traces », «[s]es pas », qu’il veut voir. On voit également apparaître les autres personnages de la pièce, désignés par le pronom personnel « les », sans référent ; il sera repris (l.22) par un « eux » tout aussi imprécis. Mais cette imprécision même laisse entendre la distance avec ces autres personnages, qui est confirmée par le GN « le voyage ». Cela dit aussi au spectateur qu’il s’agit de gens qui sont comme une …afficher plus de contenu…
Cette seconde partie du prologue permet aussi àLouis de faire son autoportrait en « homme posé » (l.22-23), par l’expression, « d’une manière posée » et par l’adverbe « calmement ». Mais c’est une mise en scène de lui-même, comme le laisse entendre l’insistance sur le regard des « autres »