Jean racine
Après avoir vainement tenté d'entrer dans la carrière ecclésiastique il vint s'établir à Paris. Il écrit une Ode sur la convalescence du roi (1663) afin de s'attirer les faveurs de Louis XIV, il reçoit alors une pension du roi. En 1664, il est introduit à la cour, grâce à un poème à l'éloge de Louis XIV. Il fait enfin jouer l'une de ses pièces par Molière, la Thébaïde, la même année. En 1665, il fait jouer Alexandre le Grand qui est son premier succès. La pièce plaît notamment au roi, car elle est à son honneur et lui vaut le soutien du jeune monarque. Elle est retirée à Molière pour être jouée par une troupe de comédiens plus prestigieux, à l'Hôtel de Bourgogne[3]. C'est cette affaire qui entraîne une brouille définitive entre Molière et Racine
Racine publie deux pamphlets (littérature de combat) contre Port Royal et ses anciens maîtres qui désapprouvent fortement sa carrière théâtrale De plus, en 1666, Racine est attaqué sur ses mœurs et son théâtre par Pierre Nicole (un de ses anciens maitres) , il se brouille avec Port Royal et les jansénistes La vision du monde qui se dégage de ses pièces n'en porte pas moins la marque de l'enseignement janséniste, et de sa conception pessimiste de l'Homme, soumis à la grâce divine et prisonnier d'un destin qui le dépasse.
En 1667, il affirme