Jean ladrière rapport avec la passé
Pour Jean Ladrière, la pensée est multitude et s’exprime par des points de vue ce qui la font exister dans l’histoire. Pour pouvoir atteindre l’origine de la pensée et donc en quelque sorte la pensée pure nous devrions passer par tout ces points de vue en vue d’en faire un travail de totalisation.
Les différents moments de celle-ci seraient des stations successives de la pensée dans l’itinéraire d’unification des points de vue qui doit la ramener à l’unique expression d’elle-même. Mais nous atteindrions jamais vraiment ce but ultime, on tendrait vers lui soit en ayant à chaque fois un dépassement de l’étape précédente comme une montée progressive vers une vérité définitive inaccessible. Il en découle que c’est au présent de l’histoire que l’on a la plus grande compréhension possible dans l’actuel d’un système philosophique puisque c’est à ce moment là que métaphoriquement le plus de paliers de compréhension ont pu être franchi. Jean Ladrière voit selon ses mots la conquête de la vérité comme une sorte de perpétuelle fuite en avant. Cette compréhension finale nécessite un cheminement certes mais selon lui la seule façon de l’atteindre est une entrée brutale voire violente dans cet état de pensée et non une suite d’argumentation visant à accepter peu à peu un point de vue.
Ce raisonnement conceptualise le temps comme linéaire, or la physique moderne décrit le temps comme une coexistence des instants et donc comme une succession mais aussi comme une simultanéité. Dès lors l’auteur convient qu’il faut voir l’évolution de la pensée non dans la temporalité mais en regardant l’ensemble des instants considérant l’espace temps de la pensée comme un seul bloc. Pour expliquer cela Jean Ladrière fait une analogie de