Jean jean jean
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Les examens mandarinaux (科舉; pinyin: kējǔ), dans la Chine impériale, permettaient d’entrer dans la bureaucratie de l’Etat, le premier but étant de remplacer la transmission du pouvoir aristocratique par une transmission du pouvoir méritocratique. Le système des examens mandarinaux fut institutionnalisé en 605, mais l’origine de ce système remonte à la dynastie des Han (206 av. J.-C. à 220). Il fut aboli en 1905, peu de temps avant la fin de la dynastie Qing.
Au début de la dynastie des Ming, les examens duraient entre 24 et 72 heures, et se passaient dans des pièces séparées et isolées. Les petites pièces comprenaient deux bureaux qui soit étaient ensemble pour faire une plate-forme, soit étaient placés à des niveaux différents pour servir de bureau et de chaise. Pour maintenir une objectivité dans la correction, les candidats étaient identifiés par des nombres plutôt que par leur nom et les copies d’examens étaient recopiées par une troisième personne avant d’être corrigées pour éviter que l’écriture du candidat soit reconnue.
Sommaire
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1 Différents degrés dans les postes 2 Rôle et contenu des examens dans l’histoire et la pensée chinoises 2.1 De Confucius jusqu'à la dynastie des Han 2.2 Après les Han, du temps des Sui, des Tang et des Song 2.3 Sous la dynastie mongole des Yuan, puis sous les Ming 2.4 Sous la dynastie des Qing et jusqu'à l'époque moderne 3 Effets bénéfiques et moins bénéfiques des examens 3.1 Egalité des chances et ascension sociale 3.2 Le renforcement du pouvoir de l’Etat 3.3 Une unité culturelle 3.4