Jean giono, analyse d´une scène, que ma joie démeure
Texto: De Jean Giono, “Que ma joie demeure” (1934)
L´analyse
L´extrait du texte nous présente une scène intérieure dans la ferme du Jourdan, qui est aussi un des quatre personnages (les autres sont Barbe, Marthe et Bobi).
Dès le début on peut observer l´emploi des images liés à la nature en forme de comparaisons: « comme un oiseau qui se pose et repart » (l.2-3), « comme un eau qui s´entasse » (l.5), « comme des alouettes »(l.15), « comme un bruit naturel » (l.17), « comme quand le vent frappe sur l´étang (…) et que sur l´autre bord la vague bouge »(l.21-22). A part de ceux comparaisons, il y a encore d´autres référence à la nature: « la navette volait » (l.1), « on aurait pu prendre les deux sous un chapeau » (tout comme capturant un oiseau, l.19-20).
La deuxième caractéristique remarquable, surtout au début, est celle que le travail avec ce métier a tisser paraît être incroyablement facile pour Barbe. Nous apercevons cela à travers les expressions suivantes «d´elle-même, sans efforts », « Elle [la navette] se posait » (l.1), « s´envolait », « toute seule » (l.2), « Ils voyaient l´étoffe se construire (..) et augmenter »(l.4-5), »qui s´entasse » (l.5.). Ce concept de facilité devient encore plus important au cours de l´interprétation qui suit.
L´interprétation
Barbe qui est « saisie d´admiration » (Introduction), se rappelle possiblement d´un autre temps, quand elle était plus jeune et tissait la première fois. En répétant les mêmes mouvements qu´avant, la nostalgie des souvenirs s´allie avec la joie du travail. Comme une formule magique, la protagoniste Barbe répète « Aime joie, aime joie » (l. 9) tout en continuant à travailler. On pourrait donc interpréter le métier de tisser comme symbole de l´esprit de sa jeunesse.
Cette chanson énigmatique de Barbe, mystérieuse surtout parce qu´ « on n´entendait pas tous les paroles » (l.7) à cause du bruit qui faisait le métier à tisser, nous montre une fois