Jean dézert
(Jean de la ville de Mirmont)
Jean de la ville de Mirmont (1886-1914), poète et homme de Lettres. Les Dimanches de Jean Dézert figure parmi les romans les plus surprenants du début du XXe siècle. Remis au goût du jour par Bernard Grasset en 1929, puis redécouvert par Michel Suffran dans les années 60, il a traversé le temps, passant de bouche.
Nous verrons dans un premier temps l'anti-héros décrit grâce à ses caractéristiques, puis un anti-incipit.
I) Un anti héros
A) Un personnage négatif
"Jean Dézert ne parle jamais de sa famille" il semble être abandonné. De manière surprenantes, ce personnage est presque toujours défini par des phrases négatives, ce qui montre qu'il n'a pas vraiment de caractéristiques propres à lui-même.
Le nom Dézert fait pensé à son homophone "désert" qui est reprétentif d'un vide et qui a pour image du vide. Ensuite, au prénom Jean que porte également l'auteur (De Mirmont). On peut voir ici une forme d'auto-ironie de l'auteur, en effet, les points communs entre l'auteur et le personnage sont à commencer par leur origine, leur prénom et leur métier ce qui montre une part de caricature autobiographique dans ce roman.
B) Un personnage résigné
Jean Dézert se caractérise par son absence d'ambition (l34) "Jean Dézert n'es pas ambitieux", par sa résignation "Oui, Jean Dézert est un résigné" (l37) ce qui le caractérise principalement. Mais les formulations négative "ne parle jamais", "n'a jamais fait", "ne répond pas", "ne lui reste plus" démontre aussi que Jean Dézert est un personnage passif. Il est indifférent de la vie en général, les autres le remarque car celui-ci veut se fondre dans la masse, mais le remarque aussi par ses formulations marqué par la négation. Les verbes d'action qui suie la négation prouve bien que celui-ci n'a pas de caractéristiques.
Dans son enfance, les "cyprès" du cimetière ferment l'horizon et font écran entre l'enfant et le monde tandis qu'à l'âge adulte, il évolue dans un "jardin" de