Jean De Sponde
Tout d’abord Sponde parvient à persuader les lecteurs grâce à la multiplication de tableaux qui se succèdent et qui mettent tous en scène la même idée : la vanité de la vie (vanité : l’insignifiance de la vie sur terre.). On peut citer en exemple « les lyons rugissants » qui n’ont plus de rage par la suite, la neige qui devient « torrens » mais qui eux même finissent par tarir, l’huile des tableaux qui ternira ses couleurs… Il continue grâce à l’esthétique du contraste (il faut se méfier des apparences), il utilise surtout la différence entre le haut et le bas, le beau et le laid, la force et la faiblesse. Il se sert également de chutes radicales et spontanées et de césures : passage vers le néant. Par la suite on peut s’apercevoir qu’il utilise une structure qui fait résonner la menace comme pour ressasser le fait que la mort est omniprésente à chaque acte quotidien de la vie en s’aidant de la reprise, de l’accumulation et de la saturation. On retrouve également un effet d’écho (ces, ses).. Pour finir on peut remarquer le ressassement grâce à la rime d’orgueilleuse par 3 fois : fumeuse, écumeuse et venteuse..