Je n'ai plus que les os, vers ronsard
Derniers vers. Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,
Décharné, dénervé, démusclé, dépulpé1,
Que le trait2 de la mort sans pardon a frappé,
Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble.
Apollon3 et son fils4, deux grands maîtres ensemble,
Ne me sauraient …afficher plus de contenu…
Il parle de leur tristesse. Cette évocation lui apporte un certain apaisement, un réconfort (« me consolant »). La mort est d’ailleurs comparée implicitement au sommeil « mes yeux par la mort endormis », elle fait moins peur et Ronsard semble donc se résigner à l’accepter, il décide donc de dire adieu par deux fois à ses proches et s’adresse directement à eux.
Le dernier vers est bien la conclusion logique du sonnet qui rappelle que le poète est en train de mourir « je m’en vais » mais que ses amis mourront aussi. Ainsi, s’il est le premier à quitter le monde, les autres le suivront. Ce vers rappelle donc le caractère mortel de chacun et …afficher plus de contenu…
4) À quoi sert la référence aux amis dans le poème ? Expliquez son intérêt. (3 points)
La référence aux amis permet d’ouvrir un nouveau tableau dans le poème : après le tableau horrible du corps qui se dégrade, nous découvrons le tableau poignant de la visite amicale. Ronsard imagine un ami qui vient lui rendre visite sur son lit de mort et qui est attristé par la perte du poète. Les participes présents « consolant », « baisant »,
« essuyant » indiquent trois comportements et témoignent de la compassion à l’égard