Je n'ai plus que les os
Morgane
Commentaire de Français | OBSERVATIONS : |
Je n’ai plus que les os, Pierre de Ronsard Rédiger en 1586 par Ronsard le « Prince des poètes et poète des princes », Je n’ai plus que les os est un adieu au monde. En pleine période historique de la Renaissance, époque où les artistes pouvaient exprimer librement leur art, Ronsard écrit dans un contexte d’humanisme où l’Homme est grandement considérer et où la quête du savoir est mener avec intérêt accru du corps et de l’anatomie humaine. Il compose également sous le mouvement littéraire de la Pléiade. La pléiade est un groupe de poètes rassemblés autour de Ronsard : Du Bellay, Guillaume des Autels, Jean Dorat… Ces poètes imposent l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures. La poésie se veut savante, de cour et engagé. L’œuvre de Ronsard est un sonnet évoquant la mort. En effet son recueil s’intitule Dernier vers. Sur les deux premiers quatrains, Ronsard évoque de façon cru sa propre dégénérescence, il trace son autoportrait sous forme de cadavre puis dans les deux tercets il intègre l’altérité et un adieu apaisé pour prendre congé de la vie et de ses amis. On peut donc voir ici un respect de la forme du sonnet qui sur les deux quatrains nous évoque un thème et sur les tercets nous montre une variation de ce même thème. Pour commencer nous évoquerons la représentation concrète et terrible que nous fait Ronsard de sa dégénérescence physique puis la cérémonie d’adieu. Nous pouvons alors nous demander comment Ronsard nous apprend t-il à mourir dans ce poème.
Dans le premier quatrain Ronsard nous évoque de façon réaliste sa propre dégénérescence physique. En effet Ronsard évoque de façon insistante son corps « os », « bras », « œil », « corps », « face », yeux ».
Au vers 2 il y a une énumération d’adjectifs qualificatifs tous formés de la même façon : le préfixe privatif « dé » suivit d’éléments renvoyant au corps humain. « Décharné », « dénervé », « démusclé », «