Je ro me SAKHUR
La place des sciences cognitives en France
D’un côté elles sont extrêmement présentes dans les journaux, sur internet, dans des magazines. Elles sont présentes dans de nombreuses interactions. Deux rats reliés par électrodes dans des pays différents peuvent communiquer par exemple. En même temps, les sciences cognitives sont complètement inconnues puisqu’elles nous semblent être une collection de faits liés à l’étude du cerveau.
La psychologie est la colonne vertébrale des sciences cognitives. La psychologie clinique est bien connue. D’un côté il s’agit d’un art pour aider les gens, de l’autre, c’est une science qui essaie d’étudier les mécanismes fondamentaux du fonctionnement de l’esprit humain. De même que pour la médecine. Cette discipline s’appuie donc à la fois sur la physiologie et le talent.
On peut essayer d’aider les gens dans leur esprit ou comprendre à proprement parler l’esprit humain. C’est donc le but commun des sciences cognitives.
La psychologie est une science un peu spéciale. Les sciences expérimentales se sont mises en place depuis la Renaissance en Europe et depuis la fin 18ème, c’est très standardisé. La psychologie c’est un peu spécial car l’idée d’idée scientifiquement l’esprit, comme une chose qui fonctionne, c’est quelque chose qui paraît difficile et qui n’a jamais été entrepris de manière systématique. Cela a suscité des polémiques énormes et n’a jamais créé de consensus jusqu’à très récemment. La psychologie est donc une science relativement jeune.
Le problème principal, c’est qu’étudier l’esprit est compliqué car on ne peut pas procéder de la même façon que pour les objets matériels. Pendant longtemps à la fin du 19ème, on a pensé que la seule manière d’étudier l’esprit était l’introspection. L’introspection ne doit pas simplement être le rapport entre nos actions et nos pensées. On a pensé que l’on pouvait développer une introspection scientifique, de manière rationnelle. Ce début de