Jardin
La FNMJ, Fédération nationale des métiers de la jardinerie, fait état d’un chiffre d’affaires de 2,5milliards pour les seules jardineries et graineteries en 2006. « Le nombre de points de vente était alors de 1 870 en France, pour plus de 20 000 employés » rapporte Christiane Weiller, coordonnatrice à la fédération nationale (650 adhérents).
Les magasins sont devenus de grandes surfaces, au détriment des graineteries de quartier.
A la campagne, les libres services agricoles se sont fortement développés à la faveur de coopératives.
Sur la seule année 2006, le secteur des jardineries a créé 800 emplois. Dans d’autres branches comme le paysage, ce sont 3.000 emplois nets qui ont été créés chaque année depuis cinq ans ! Avec parfois des difficultés de recrutement pour une profession en mal de reconnaissance.
Le marché du jardin amateur représente près de 1,12 fois la consommation en équipements de micro-informatique. « Ce secteur se retrouve en concurrence avec d’autres formes de loisirs » relève toutefois Christiane Weiller. Les dépenses pour le jardin font l’objet de nouveaux arbitrages.
Cela suppose, pour les professionnels, de rester attentif aux évolutions d’une société à la fois plus urbanisée, et tentée par le retour à la terre. « Notre métier est devenu plus complexe » témoigne le patron d’une jardinerie. La météo n’est plus le seul caprice qui guide les