Jacob raconte la volupté de sa nouvelle vie - la paysan parvenu
Quatrième partie, p. 248 – 149 (Jacob raconte la volupté de sa nouvelle vie)
Comment Jacob décrit-il un univers de femmes tout en légitimant son ascension ?
Emploi des chiffres : une fille riche/ deux femmes de conditions
Qualifiées par leur position « riche », « de condition ».
Assume directement ses réussites. « Amant de deux femmes de condition ». Constatation de sa réussite. Cette réussite se marque par ses habits mais aussi par son titre de « monsieur ».
Il compte encore « qu’on appelait Jacob dix ou douze jours auparavant » rapport de comptabilité, d’économie de la vie sociale, de « ces deux dames ».
Jacob veut montrer qu’il a gagné en capacité d’analyse « séduire », « tendrement », « plein de douceur »… mais aussi impur. Il décrit cet art des femmes qui l’ont séduit.
Usage des déictiques : « cette jambe », « ces belles mains », « ces regards »… dans ces propositions indépendantes, on voit qu’il y a une répétition de l’hyperbole « si tendre », « si bien chaussée », « si galante »… Il quitte le rapport économique.
Rapport à la chair, couleur des mains et des regards. La femme est définie par sa chair et aussi par son parfum.
Femme sujet et objet, qui séduit et qui fait tout pour être séduite. Jacob rappelle à nouveau le regard du lecteur, « voyer quelle école de mollesse »… cherche l’indulgence du lecteur et à légitimer cette ivresse. Cette école permet de « débrouiller mon esprit et mon cœur » -> moyen ou fin ? Ecole est un moyen à quelque chose de plus noble.
« L’âme se raffine à mesure qu’elle se gâte » -> fonction mythique de la femme (cf. Simone de Beauvoir).
Il est devenu un homme « je me trouvais quelque chose de si rare » -> recentrement sur la personne de Jacob lui-même et non pas sur les femmes qui l’entourent.
Le narrateur va à nouveau prendre de la distance : « je retournai donc chez moi, perdu de vanité, mais d’une vanité qui me rendait gai, et non pas