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Irrigation
Numéro 292 - novembre 2012
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Des surfaces irrigables en baisse à partir de 2000
Après une forte expansion, les surfaces irrigables diminuent et les surfaces irriguées se stabilisent sur le territoire.
Pour la première fois, l’irrigation du maïs est en baisse. De même, le recours des irrigants à un réseau collectif d’accès à l’eau recule au profit d’un accès à titre individuel. Le nouveau contexte économique et réglementaire sur l’usage de l’eau fait de l’irrigation un choix encore plus contraint pour l’agriculteur.
ntre 1970 et 2000, les surfaces irrigables n’ont cessé d’augmenter et sont passées de 760 000 à 2 600 000 hectares de terres équipées pour l’irrigation. Initialement cantonnée dans les régions sèches du Sud de la France pour combler le déficit hydrique des plantes locales, l’irrigation s’est progressivement étendue à l’ensemble du territoire et à un plus large éventail de cultures.
De plus en plus d’agriculteurs se sont alors équipés en système d’irrigation afin de s’assurer d’une couverture contre les aléas climatiques et améliorer les rendements potentiels de certaines cultures. Cependant,
E
en 2010, pour la première fois depuis 1970, les terres équipées pour l’irrigation marquent un recul. La surface des terres irrigables diminue de 12 % par rapport à 2000 et sa part sur la superficie agricole utilisée (SAU) baisse pour avoisiner les 9 %.
Alors que la part des surfaces irriguées, dépendante en partie des variabilités climatiques interannuelles, demeure quant à elle relativement stable entre 2000 et 2010 avec 6 % de la SAU.
Aussi, comme en 2000, un agriculteur sur six a eu recours à l’irrigation. En 2010, en France métropolitaine, 74 000 exploitations ont irrigué 1 600 000 hectares de terre.
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L’irrigation en expansion durant 30 ans perd du terrain entre 2000 et 2010
Part irrigable de la SAU régionale
< 2%
1970