Iphigénie, jean racine
Nous pouvons découper ce passage en 3 mouvements Le premier mouvement de la ligne 1 à10, qui nous appellerons « L’éthos sur lequel Iphigénie joue »Le deuxième mouvement de la ligne 11 à 16 s’intitulera « pathos avec son triste sort » et enfin le dernier mouvement sera « une appréhension de la douleur des autres plus que sa mort, rejoué sur l’éthos » de la ligne 17 à 24Lecture du texte.Analysons dès à présent le premier mouvement que nous avons appelé « « l’éloge du père d’une Iphigénie aimante et soumise »Premièrement, on remarque une anaphore de « c’est moi », elle veut se mettre en avant pas seulement en tant qu’Iphigénie mais en tant que fille …afficher plus de contenu…
Elle lui rappelle que le rôle du père est censé être doux. On remarque une diérèse sur le verbe « remercier », en effet cela permet de mettre en avant toute l’admiration qu’Iphigénie avait son père. Elle adore les dieux, ce qui est ironique car ce sont les dieux qui exigent le sacrifice d’Iphigénie. Double sens de sang « lien du sang » et « le sang qui va être versé ». Le père qui lui a donné la vie et ceux pour quoi elle est reconnaissante, et le roi qui va sacrifier sa vie pour gagner la guerre. « Si longtemps » époque révolue. Ces moments de caresses sont une vie vécue, qui riment avec faiblesses. L’inter jonction « Hélas » contraste avec les paroles suivantes, le plaisir d’entendre les aventures de son père, revient sur son