Ipc diderot
Œuvre gigantesque entreprise pas Jean d’Alembert et Denis Rousseau, l’Encyclopédie se présente comme un dictionnaire des connaissances du XVIIIème siècle. Mais elle a également une portée politique et critique, par certains articles sur la monarchie absolue, la pensée dominante et l’organisation sociale. Cet article va assurer la transition entre L'Esprit des lois (1748) et Le Contrat social de Rousseau. Les uns ont trouvé son article très peu timoré et les autres subversif.
PLAN : I. La notion d’autorité : description
A. L’autorité naturelle
L’autorité naturelle est niée par Diderot. Il émet simplement l’hypothèse d’une puissance paternelle, qu’il définit comme « bornée ».
B. L’autorité non naturelle
C’est à dire les sources d’autorités provenant de la société et des hommes.
Cette autorité a plusieurs origines selon rousseau :
• le contrat, le « consentement », l.9 autorité légitime
• « la force et la violence » il s’agit de l’autorité illégitime, qui est décrite dans le 2° paragraphe.
C. L’aspect religieux de l’autorité
Bien qu’athée, Diderot n’omet pas dans sa définition de l’autorité la présence de Dieu.
Il semble préconiser une soumission totale de l’homme à Dieu. Une telle prise de position peut être assimilée à une précaution, mais peut-être aussi à une remise en cause de l’appareil religieux et clérical, lié à la politique.
Peut être enfin que Diderot, puisqu’il ne croit pas en Dieu, tente de dire que la soumission totale n’existe pas. Un plaidoyer pour la liberté – contestation du pouvoir autoritaire.
Ce plaidoyer apparaît tout particulièrement dans la phrase : « Aucun homme n’a reçu le droit de commander aux autres ».
A. Opposition de la liberté et de l’autorité - critique
L’autorité est très liée à la notion de liberté. Les limites de l’autorité viennent du caractère véritable de la liberté. L’une et l’autre se définissent mutuellement.
Pour Diderot, il faut substituer