Invention-théâtre-répétition du mariage de figaro
Le déjeuner terminé, la répétition reprend.
BLANDIN. ___ Tout le monde est prêt ? On reprend à l’acte III scène 5 au moment de la réplique du Comte : « Sa femme !… Je voudrais bien savoir quelle affaire peut arrêter Monsieur, quand je le fais appeler ? » (un temps). Mais où est encore passé Ivan ?
IVAN, loin. ___ « Je m’étais sali sur les couches, en tombant ; je me changeais. »
BLANDIN. ___ La répétition n’a pas encore débuté. Voilà ton absence qui nous a retardés. Allons dépêchons. La représentation finale à lieu demain soir et vous êtes loin d’être au point.
ANTONIO. ___ « Faut-il une heure ?»
IVAN. ___ Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour être ici à temps !
BLANDIN. ___ Cette fois-ci la répétition avait commencé. Il ne faisait que dire le texte. Parbleu, allez-vous cesser de vous comporter comme des enfants ! Vous êtes sensé distraire un publique et non vous battre. Quand à toi Antonio dès ta première réplique tu n’es pas assez froid. Le comte est un personnage glacial, autoritaire. Tu n’es rien de tout cela. Réagit ! On reprend.
ANTONIO, à la limite du désagréable. ___ « Faut-il une heure ? »
IVAN, enjoué. ___ « Il faut le temps. »
ANTONIO. ___ « Les domestiques ici…sont plus longs à s’habiller que les maîtres ! »
IVAN, d’un ton neutre. ___ « C’est qu’ils n’ont point de valets pour les y aider. »
ANTONIO. ___ « Je n’ai pas trop compris ce qui vous avez forcé tantôt de courir un danger inutile, en vous jetant »
BLANDIN, énervé. ___ Non, non, non. Ça ne va pas du tout. Antonio tu n’es pas assez