Invention de texte : Sophocle d’Electre
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ORESTE. – D’après votre discourt, je peux m’assurer que vous êtes une personne de confiance pour Oreste et qu’entre vos mains, et qu’entre vos mains, cette urne ne serait que bien traitée. ELECTRE. – Ô Oreste mon frère, comment donc as-tu pu m’abandonner dans ce monde si cruel envers moi, la mortalité n’est peut-être pas un fardeau. Comment dans ta jeunesse nous as-tu quittés ? LE CORYPHEE. – Pourquoi insistes-tu, ces cendres ne sont-elles pas déjà assez lourdes pour que tu t’entête à vouloir connaitre les conditions de sa mort, cela ne ferait qu’aggraver et allonger ton inutile douleur ORESTE. Qui comprend enfin qu’il a devant lui sa sœur et s’en veut de la faire souffrir - Oreste, avant de succomber à sa maladie, m’a demandé de vous amener ses cendres car depuis toujours il a pu compter sur vous. Même sans votre présence physique, dans ses moments de doutes, il pensait à vous ce qui l’aidait à se remettre de ses douleurs. Il m’a aussi dit que vous ne deviez le pleurer car même de sa mort, il serait heureux d’être à vos côtés et que s’il n’a pas été présent, c’est uniquement de sa faute. Vous devez donc croire que vous voir souffrir de sa faute ne l’aiderait pas. ELECTRE. Prise de colère - Comment voulez-vous messager que moi, sa sœur qui me devait de le protéger ne souffre point de sa mort. Peut-être que vous, avez rapidement fait votre deuil mais je ne peux faire de même, car malgré ce qu’Oreste vous a dit, c’est bien de mon unique faute. ORESTE. Ne peut plus supporter son mensonge et doit tout révéler - Croyez que je suis bien placé pour vous dire que la mort d’Oreste ne serait jamais de votre faute, car je ne peux vous en vouloir de quoi que ce soit après cette preuve d’amour éternel que vous avancez devant mes yeux, peut-être m’en voudrez-vous mais je suis en paix de me savoir aimé. Aussi étrange que cela puisse paraitre, c’est dans ma mort que j’en ai tant appris sur vous. Désormais, je te suis redevable. Je ne