Introduction du texte de russell sur la philo
1) Le thème : Dans ce texte, Russell s’intéresse à la philosophie, plus particulièrement à sa valeur. Il se demande ce qui rend la philosophie précieuse et indispensable à une vie vraiment humaine.
2) La problématique : Il s’agit ainsi de savoir si la philosophie tire sa valeur des connaissances qu’elle donne ou des questions qu’elle pose. Le philosophe est-il celui qui sait ou celui qui doute ?
3) La thèse : La réponse de l’auteur est claire …afficher plus de contenu…
Ici il faut faire l’effort de définir, d’expliquer et d’illustrer les mots « préjugés », « croyances »,
« conviction », « raison ». Il faut montrer en quoi l’attitude naturelle (l’absence de questionnement et la certitude) sont le signe de notre asservissement alors que nous sommes persuadés du contraire. La référence à l’allégorie de la caverne paraît judicieuse. Pour le prisonnier, tout va de soi, tout est évident mais cette évidence est une fausse évidence !
Derrière les apparences se cache en fait une autre réalité qu’il s’agit de découvrir.
2) Ce qu’est la philosophie : un moyen d’émancipation fondé sur le scepticisme
- La philosophie refuse l’évidence et découvre des problèmes : elle se …afficher plus de contenu…
3) Jusqu’où doit aller le scepticisme ?
Pour aller plus loin, au-delà de la simple explication, pour interroger le texte.
On l’aura compris, le philosophe ne peut pas être dogmatique. Le philosophe ne peut pas prétendre disposer de la vérité et l’ériger en dogme sous peine de se perdre lui-même. La richesse de la philosophie (sa fécondité) tient justement à son refus des certitudes. Mais alors se pose la question de savoir quelle est la place du doute dans l’activité philosophique : le philosophe doit-il toujours se remettre en question ? Est-il irrémédiablement sceptique ? N’a- t-il absolument aucune certitude ? Le scepticisme est-il une fin ou un moyen