SERVITUDES ET LIBERTÉS DU THÉÂTRE CORNÉLIEN: OEUVRE COMPLÈTE DES OBJETS D'ÉTUDE 1 : « LA QUESTION DE L'HOMME …
LE THÉÂTRE : texte et représentation

Cinna, Corneille

Avec Cinna, 1642, il a donc conscience de respecter dans son ensemble les règles de la tragédie. Mais il sait aussi qu'il en joue. Cette pièce est un succès complet, ainsi que Corneille le précise dans son examen de la pièce en 1660. Il faut dire qu'il savait avoir trouvé avec elle le sujet parfait pour lui. Il est reconnu par les savants comme Guez de Balzac (l'autorité de l'époque), et par le public. De plus, il devient avec elle le premier vrai dramaturge professionnel.
En effet, il fait publier la pièce en 1643 à ses propres frais. C'est donc lui qui va recevoir le prix des éditions. De plus, il change sa rémunération. Auparavant, les auteurs recevaient de l'argent par la troupe qui jouait la pièce. Corneille touche désormais la dixième part de toutes les recettes du théâtre du Marais. Il continue également de percevoir les primes qui lui versent ses dédicataires (Monsieur de Montoron).

Plan

I : Une héroïne tragique : un personnage inventé et une muse tragique.

A : Un dilemme, un monologue délibératif
B: Une fureur tragique : l'allégorie et l'obsession des images
C : Un héroïsme de la générosité : la volonté héroïque d'une Emilie romaine.

II : Un art de l'exposition mise en images

A: La mémoire : un passé et une obsession au service de la scène d'exposition :
B : Allégories et personnages créent un monologue qui devient une scène de théâtre.
C : Servitudes du passé, de l'amour et de la gloire.

Conclusion : Un art du suspens, un art du théâtre (Prolepses)