Introduction "la conscience rend-t-elle libre?"
Introduction
Si nous prenons l’exemple d’un enfant, étant encore jeune, il ne peut absolument pas se douter des problèmes existants sur Terre et plus généralement ce qui pourrait se passer dans sa vie future. Cette inconscience le rend libre au sens qu’il ne sait pas ce qui l’entoure. Il échappe ainsi à tous les problèmes de la vie du quotidien. Cependant, si nous prenons l’exemple d’une femme musulmane, née sous le régime d’extrémistes musulmans, elle pense que le sort des femmes et de limiter sa vie à élever des enfants, tout en vivant voilée et en n’ayant aucuns droits civiques et juridiques.
Nous pouvons alors aisément penser qu’il manque la conscience d’être des êtres comme tout le monde, des êtres humains, qui plus est égal à l’homme, au masculin, pour être enfin libre. Ainsi la conscience permet-elle de se libérer d’une vie ou d’un fait qui nous emprisonne, de prendre enfin connaissance de choses qu’il est impossible de voir en étant « aveuglé », ou au contraire nous emprisonner, car nous prenons conscience de beaucoup de choses qui ne nous faisaient rien avant, que nous ne sommes pas à même de voir. Etre alors conscient de cet état permettrait une libération « physique » ainsi que « morale ». On pourrait même supposer pour l’enfant, que cette prise de conscience amène dans le monde des adultes, le but étant de se confronter aux divers problèmes, et donc cela pourrait rendre plus libre, puisque il a alors le choix entre faire face à ces problèmes, les résoudre, ou les éviter, les fuir. Sommes-nous alors d’autant plus libre que l’on est conscient ?
La conscience, pourtant utilisée pour comprendre et juger ce que l’on vit, notre capacité à nous connaître, est-t-elle d’un certain point de vue maitresse de notre liberté d’esprit en quelque sorte, et donc notre capacité à choisir ?
Qu’est-ce qui fait que la conscience des nécessités qui pèsent sur nous permette à l’homme de se libérer ? La