Introduction Entretien D Un P Re Avec Ses Enfants Diderot

987 mots 4 pages
Introduction :

Ce texte est extrait d’Entretien d’un père avec ses enfants, conte philosophique écrit par Diderot.
Diderot est une des figures emblématiques des Lumières autant pour ses différentes œuvres littéraires (Jacques le Fataliste, Le Neveu de Rameau), que pour sa participation à l’encyclopédie.
Partiellement publiée en mars 1771 dans la Correspondance littéraire, périodique de Grimm dont la diffusion est confidentielle, l’œuvre paraît en volume en 1773, dans Contes moraux et nouvelle idylles avec des textes du poète, peintre et graveur Salomon Gessner et un autre conte qui Diderot vint d’acheter(Les deux amis de Bourbonne).

S’inspirant peut-être du dernier voyage de Diderot à Langres avant la mort de son père en 1754, l’œuvre est présentée comme la transcription d’un véritable dialogue, celui d’un père sur son lit de mort avec ses enfants.

Comment est présenté le père de Diderot et en quoi cet incipit amorce le dialogue ?

Nous étudieront la manière élogieuse par laquelle est présenté le père, puis dans un second temps comment cet incipit amorce la suite du dialogue.

I) Image élogieuse d’un père.

L’incipit de cette œuvre présente dans un premier temps le portrait du père de Diderot
C’est le premier mot de l’extrait, pour ne laisser aucune place au doute.
Tout d’abord, il nous fait le portrait d’un honnête qualifié par maintes qualités, ayant par exemple la particularité d’être pieux et donc être attaché à la religion et aux pratiques religieuses sans pour autant être altéré, détourné par sa piété dans ses jugements. C’est un homme d’excellent jugement.
Par ailleurs, il est dit dans le texte que « des étrangers qu’il ne connaissait pas lui confièrent souvent l’exécution de leurs dernières volontés ». Nous avons là une phrase dont l’idée invraisemblable voir absurde. De plus, il rajoute l’adverbe « souvent » qui donne appui au caractère un peu fictif de cette phrase. C’est presque un surhomme !
« Les pauvres pleurèrent sa perte lorsqu’il mourut

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