Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est un écrivain cependant il est aussi journaliste et romancier mais surtout un dramaturge. Son nom crée «le marivaudage» qui signifie : « échanger des propos galants et d’une grande finesse, afin de séduire un homme ou une femme ». Il passe sa vie entre le 17 et 18ème siècle. Le 18ème siècle , moment de révolte des philosophes en France. Il conçoit notamment «L'île des esclaves» , une pièce qui date de 1725. Nous allons commenter la scène 1 de cette pièce. Dans cet extrait , nous avons en scène , Iphicrate (le maître) et Arlequin (l'esclave) échoués sur une île suite au naufrage de leur embarcation. Dans cet endroit écarté de tout , se trouve des esclaves grecs qui y vivent depuis cent ans. La particularité de cet terre est l'inversement des rôles , le maître devient esclave et l'esclave devient maître. Le souverain se rend compte qu'il n'a donc plus aucun pouvoir sur le domestique et veux donc s’échapper au plus vite de cette île pour retourner en Grèce car il sait que si les esclaves l'emprisonnent , ils en feront leur pantin ou le tueront. Le serviteur comprend qu'il n'a désormais plus aucune soumission a avoir envers son propriétaire. Dans cette scène 1 , Marivaux dénonce le fameux « arroseur arrosé » mais aussi la maxime « Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerai pas que l'on te fasse ». Nous pouvons en conclure que cet extrait est une comédie car il y un inversement de rôles. Un comique de répétition est utilisé car Iphicrate ré-exprime plusieurs fois son envie qu'Arlequin le suive. Un comique de mots est également usité dans l'emploi de la phrase : «Oui ; mais les marques de votre amitié tombent toujours sur mes épaules , et cela est mal placé» qui exprime les châtiments que fait subir le maître à l'esclave. C'est une argumentation