« Le premier repas qui suivit […] Et il tint parole ». Introduction :
Dans les années 1950, le néoréalisme, mouvement montrant les réalités sociales et opposé à la littérature d’évasion, se développe en Italie. C’est alors qu’Italo Calvino devient un auteur majeur de la littérature italienne notamment grâce à la trilogie « nos ancêtres », composée de trois contes philosophiques. En 1957, le deuxième roman de cette trilogie est publié, Le baron Perché. L’histoire se déroule au court du 18ème siècle, dans une famille noble peu ordinaire. Nous avons ici une narration a posteriori avec Blaise, le fils cadet, qui raconte les aventures de son frère ainé, Côme. Ce passage présente alors un conflit lors d’un repas de famille qui fera monter Côme dans un arbre. Nous nous demandons alors comment Calvino construit l’image de la montée dans l’arbre. Tout d’abord, nous verrons l’arbre et sa dimension spectaculaire puis nous étudierons la symbolique de cette montée.

Conclusion : En conclusion, on remarque que cette image de montée dans l’arbre prend une réelle dimension spectaculaire. Côme a choisis cet arbre de manière à pouvoir voire sa famille mais surtout pour être vu. Calvino construit alors une image d’un arbre protecteur dans lequel le jeune garçon pourra vivre sans danger. Remarquons par ailleurs que les derniers mots de ce chapitre, laissent planer un doute sur la suite de l’histoire, on se demande comment Côme va réussir à forger son univers à travers la nature. De plus la narration de Blaise permet au lecteur de s’imaginer et de s’approprier le roman comme il le désire. Nous pourrions alors mettre en relief la fin de ce roman, lorsque Côme décède en mer car on remarque qu’il ne sera donc jamais redescendu sur terre. Grâce à l’art de Calvino, les derniers mots de ce premier chapitre seront donc justifiés au fil des pages jusqu’à la fin du roman.