interview à Arthur Rimbaud
Bonjour Mr Dupont ! Oui allons-y.
Avant de débuter, je tenais à m’excuser d’avance pour certaines questions qui vous seront peut-être indiscrètes ou des étapes de votre vie que vous souhaiteriez oublier. Si par hasard vous voulez prendre congés dites le moi et nous arrêterons.
Ne vous en faites pas je serais en juger par moi-même mais merci de vous en préoccuper.
Si vous le voulez bien, abordons dans un premier temps votre enfance. Quel est l’élément qui vous a le plus marqué, touché durant cette période ?
Si je devais vous apporter une réponse ce serait sans aucun doute le départ brutal et définitif de mon père pour l’Egypte un jour de décembre lorsque j’avais 6 ans.
Votre père était capitaine dans l’armée n’est-ce pas ?
Oui en effet et c’est pour cela que son absence m’a profondément touchée et affectée. Ainsi, j’ai dû apprendre à me construire sans présence paternelle.
Et votre mère ? N’était-elle pas présente ?
Oh si ! Elle l’était. J’ai toujours vécu auprès d’une mère qui n’accepté pas sa situation sociale, ni le regard des autres. Ainsi, nous avions le devoir d’être toujours bien habillé, et avoir un comportement irréprochable. Malgré cela, les critiques étaient intempestives également dues à sa solitude conjugale.
Mais ne vous aime-t-elle pas ?
Oh si, elle m’aime. Mais ses approches étaient, sont et seront toujours maladroites. Ma mère a toujours voulu le meilleur pour moi et mon frère et mes sœurs et cela s’est toujours ressenti.
Puisque vous en parlez, une autre question s’offre à moi. Quel rapport avez-vous avec votre frère et vos sœurs ?
Commençons alors par mes sœurs. J’en ai en réalité trois. Vitalie dont je n’ai aucun souvenir puisqu’elle est morte lorsque j’étais encore un enfant. J’eus ensuite deux autres sœurs, dont l’aînée se prénommait Vitalie.
Se prénommait ?
Oui en effet,