Interpretation des voyages d'ulysse
L'histoire supposée réelle d' Ah Yu.
Prologue.
Il est toujours difficile de marcher sur les traces d'un grand quand celui-ci est soit écrivain ou artiste. Beaucoup s'y sont essayés avec des fortunes diverses. Il m'est donné aujourd'hui l'occasion de me frotter à cet exercice pour ce devoir « à la manière de ».
Personne aujourd'hui n'égalera Raymond Queneau et ses exercices de style.
Mais à ma décharge, la contrainte est acceptée car suggérée.
J'aurais certainement du choisir un autre exercice moins périlleux, mais je reprends ici les mêmes réticences que Lun Sun vis-à-vis de son texte.
Cette histoire après maintes hésitations, j'ai décidé de la faire se passer à la même époque que celle de Ah Q de Lun Sun. C'est une histoire qui se veut philosophique que l'on pourrait raconter comme une histoire juive et alors la faire se passer à Kaïfeng, ou alors comme une histoire orientale et la remettre dans un contexte moyen-oriental et la situer à Bagdad au temps des Khalifats. Le choix de sa localisation est finalement peu important, ce qui compte c'est le fond : quelle différence y a-t-il entre connaissance et savoir?
Alors pourquoi pas la Chine de la fin des Qing ?
Depuis quelques années cette histoire m'a été racontée plusieurs fois avec des versions parfois différentes. Je ne connais pas Ah Yu ou faut-il l'appeler Maître Yu. Mais les rares personnes qui l'ont côtoyé affirment que toutes ces versions sont exactes. Pour qui et pourquoi alors raconter cette histoire? Et se pose la question de l'écriture: comment l'écrire? La lecture d' Ah Q de Lun Sun me donne cette opportunité même si la proximité psychologique d' Ah Q et de son prénom homonyme Ah Yu est loin d'être avérée. Des prénoms identiques suggèreraient-ils une proximité de destin? Si la véritable histoire d' Ah Q ne m'avait pas été connue, le titre qui est, comme le dit Lun Sun, l'élément le plus difficile à trouver, aurait