Integration
Les entreprises sous-estiment la difficulté d'intégrer des jeunes collaborateurs. Pourtant les risques sont grands : conflits, turn-over, absentéisme, déficit de performance… Les pistes pour agir.
(19/10/2009)
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Il serait banal de dire que ces jeunes potentialisent des aptitudes et une énergie précieuses pour l'entreprise dans un contexte de concurrence où l'obsolescence menace si fortement nos modes de fonctionnement. L'enjeu est considérable et il ne fait nul doute que cette intégration porte en elle les ingrédients d'une évolution des pratiques managériales et qu'elle représente une vraie chance pour la compétitivité.
La Génération Y - les jeunes nés à partir des années 80 - intègre depuis quelques années l'entreprise. Un renouvellement important des effectifs qui va d'ailleurs s'effectuer ces 3 ou 4 prochaines années avec le départ massif à la retraite des baby boomers. Nous mesurons à peine l'ampleur de ce chantier, pour lequel nous devons reconnaître d'ailleurs un certain manque d'anticipation, qu'il nous faut déjà prendre conscience d'un autre problème d'une grande ampleur : la difficile intégration des jeunes au sein des entreprises. Un fossé générationnel important
Chaque génération est le produit de son époque et il est évident qu'aujourd'hui le fossé générationnel est conséquent entre ces jeunes qui arrivent sur le marché du travail et ceux qui sont aux commandes. Un sondage réalisé par nos soins sur un échantillon d'une centaine de jeunes Y appartenant à des entreprises de secteurs d'activité différents fait apparaître que 66 % des nouvelles recrues considèrent après 3 mois leur intégration comme un échec et 71 % des jeunes qui prennent l'initiative de rompre leur contrat de travail affirment le faire suite à une mauvaise entente avec leur manager et non pour des considérations liées à l'intérêt de la fonction ou de la rémunération. Ce