Instruire, c'est former le jugement. lecture analytique
Montaigne préfère un élève avec la tête bien faite (donc habile, qui sait réfléchir), plutôt que la tête bien pleine (de connaissances). Son précepteur doit aussi être habile, il doit transmettre son savoir et inciter l’élève à réfléchir. L’élève doit vouloir s’instruire pour lui-même, pas pour les autres. Il doit être curieux et désintéressé. Il s’agit d’une idée très moderne pour l’époque, alors qu’on étudiait le plus souvent par cœur.
Deuxième paragraphe : le précepteur doit dialoguer avec son élève. Métaphore : il utilise l’image de l’oie gavée en la comparant à l’élève gavé de savoir. Il critique l’apprentissage par coeur, il faut d’abord comprendre. Entonnoir : on gave beaucoup mais l’élève n’en retient pas grand-chose. Il faut d’abord s’adapter à son élève : connaître ses goûts…
Exemple de deux philosophes grecs : Socrate et Arcésilas.
Il annonce la métaphore équestre avec « sur la montre » (terme du vocabulaire de l'équitation : celui qui dresse un cheval le fait trotter pour le juger).
Troisième paragraphe : continuation de la métaphore équestre. Le professeur doit s’adapter à ses élèves, et mettre ses connaissances à leur niveau, leur disposition. C’est un travail difficile : il est plus facile de parler à des gens de son niveau que de s’adapter aux connaissances d’autrui.
Quatrième paragraphe : Montaigne critique l’enseignement collectif, car le professeur ne peut pas se mettre au niveau de tous ses élèves. Celui-ci ne correspond à l’attente que de deux ou trois élèves qui arrivent à suivre le rythme du professeur.
Cinquième paragraphe : l’élève doit comprendre ce qu’il apprend, et c’est au professeur de le lui demander. L’élève doit mettre son enseignement en rapport avec sa propre vie et appliquer son savoir dans différents domaines. Analogie viande/matière, estomac/cerveau, digestion/assimilation de la matière.
Sixième paragraphe : le danger de l’enseignement de l’époque est que l’élève est