On a beaucoup glosé sur la question de l'instabilité sous les IIIe et IVe République et il convient donc de rétablir quelque vérité. Il faut tout d'abord relativisé la question dans le temps, à l'évidence jusqu'à la premier guerre mondial, l'instabilité était faible. Nombreux sont les gouvernement qui parviennent a resté en fonction durant plus d'un an et parfois même deux ans. L'instabilité se développe à partir de 1920, il faut ensuite indiquer qu'il s'agit d'une instabilité gouvernemental et non d'une instabilité ministériel, on veut dire par là que si les gouvernement change souvent, les ministres qui les compose reste généralement les mêmes. Un noyau dure de ministre, généralement détenteur des postes les plus important y compris celui de la présidence du conseil reste en fonction par de là les crises gouvernemental. Ainsi sur les 631 ministres de la IIIe République, 35 se partage 25% des postes ministériels et participe chacun à plus de 10 gouvernement. . Sous la IVe République, le constat est le même, sur les 227 ministres, 23 se partage 33% des postes et sont ministres dans au moins 9 gouvernement. En dehors des ministres éphémère, il existe donc une catégorie de personnalité qui par de là les crises gouverne sur de longue période qui plus ait en conservant généralement le même porte feuille. Ainsi sous la IIIe République, Briand fut il ministre des affaires étrangère pendant plus de 8 années consécutive tandis de 1945 à 1954 ce même ministères sera partagé entre Bidault et Schuman, il en demeure pas moins que les gouvernements sont nombreux au cour de ces deux Républiques. Plus d'une centaine sous la IIIe, plus de vingt sous la IVe, plus grave la durée des crises c'est-à-dire des périodes pendants lesquelles le gouvernement démissionnaire expédie les affaires courante en attendant la nomination de son successeur et de plus en plus longue. De quelque jours au départ à quelque semaine à la fin de la IVe République, la situation paresser donc très