le fournisseur et la responsabilité en cas de dysfonctionnement des systèmes. Le rapport de force est très souvent défavorable au sous-traitant et celui-ci devra apprendre à mieux gérer ses clauses d’exploitation ou d’exclusivité et très régulièrement mener des démarches AMDEC sur ses produits
(Analyse des Modes de Défaillance et de Criticité) pour diminuer les risques de dysfonctionnement.
Enjeu n°3
Etre opérationnel et efficace dans la gestion des projets de conception innovante Pour intégrer les projets innovants du
Donneur d’Ordre, le fournisseur devra disposer de tous les savoir-faire inhérents aux projets de coconception.
La maîtrise des
Technologies de l’Information et de la
Communication dédiées au travail collaboratif à distance avec un échange asynchrone des données de conception est déjà une réalité. A terme, son intégration dans la maquette numérique du client sera attendue. La collaboration étendue avec le client amènera le plus souvent le fournisseur à être physiquement présent sur les plateaux de conception où il jouera un rôle d’expert. L’intégration des TIC, notamment de la conception collaborative, permet d’optimiser les relations Donneur d’Ordre/sous-traitant
En interne, lors d’audits qualité, le sous-traitant devra par ailleurs apporter la preuve de sa parfaite maîtrise des différentes phases d’un projet de conception en cohérence avec des référentiels ISO ou équivalents. Un processus rigoureux de conception sera alors mis en place et dûment référencé dans le manuel
Qualité de l’entreprise.
L’orientation client de ce processus amènera souvent le fournisseur à créer une structure de projets interface du client et de son Bureau d’Etude. Il développera aussi des partenariats externes stratégiques transversaux avec d’autres PMI complémentaires pour intégrer d’autres métiers. Pour conduire opérationnellement de telles démarches, les qualités humaines du chef de projet seront déterminantes,