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Il y a quelques jours le gouvernement ivoirien rendait publique un communiqué enjoignant les opérateurs du secteur de la sacherie de prendre les dispositions nécessaires pour se débarrasser du plastique non biodégradable. Tandis qu’aucune solution de rechange n’est envisagée et que les usines de sacherie fermeront probablement le 22 novembre prochain, l’impact social de cette décision sur les entreprises, les familles et les ménages risque de faire mal.
Intransigeance
Le ministère de l’environnement ne démord pas quant à l’application de la mesure gouvernementale visant à interdire la fabrication et l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables. « Les sachets plastiques qui traînent dans nos rues ne mettront pas moins de quatre cent ans avant de se désintégrer et de disparaître. Non seulement ils empêchent la pluie de s’infiltrer dans le sol et de l’irriguer convenablement, mais ils retiennent l’eau et créent un gîte à moustiques qui occasionne le paludisme. Ça ne peut plus continuer comme ça, » a expliqué le Dr. Allah Kouadio.
Nul ne peut nier le grand mal que ces sachets plastiques causent à la population ; ils menacent certes la préservation de la qualité d’un environnement déjà hautement pollué. Si plusieurs Ivoiriens ont accueilli la mesure d’interdiction de fabrication et de commercialisation du sachet plastique, chez les entrepreneurs su secteur de la sacherie, la pilule est amère à avaler.
Des chiffres alarmants
A ‘Yopougon-Zone industrielle’, au nord-ouest d’Abidjan, la zone qui concentre le plus grand nombre d’industries les travailleurs du secteur de la sacherie sont dans le désarroi. « L’application de cette mesure va coûter au bas mots 100.000 emplois directs dans le secteur des entreprises la sacherie, » affirme Djihi Michel, membre du Collectif des travailleurs du secteur plastique. Certains collègues de Djihi affirment même que cette décision va affecter