Inflation
Aujourd'hui, c'est cette conséquence de l'inflation (au sens initial) qui est le plus souvent admise comme sa définition. L'inflation est donc « la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix »[2]. Cependant on doit noter que la définition de l'inflation comme la hausse des prix est relativement récente en langue française. Jusque dans les années 1960, ce terme désignait un excès de moyens monétaires par rapport à l'offre. Ainsi Gaël Fain définit dans "Le Dictionaire des Sciences Economiques" PUF 1956 l'inflation comme "un excès de la demande solvable sur l'offre la hausse des prix en étant la conséquence".
Employé seul, le terme d'inflation fait référence à la seule hausse de prix des biens de consommation, à l'exclusion de la hausse des prix des actifs (financiers, immobilier, …). Lorsqu'on parle de l'augmentation des prix de l'immobilier, des actions, des fonds de commerce ou autres actifs, on doit alors préciser que l'inflation se rapporte au niveau des prix de ces actifs.
La stabilité des prix décrit la situation où la hausse des prix est durablement très faible ou nulle, maintenant ainsi l'incertitude des agents économiques à un niveau faible.
La déflation est une baisse des prix, donc le contraire de l'inflation. C'est un phénomène qui peut être généralisé à l'économie ou particulier à un secteur économique volatil (p. ex. déflation du marché immobilier), durable (parfois sur une décennie), autoentretenu, parce