Inegalites sociales face a l’orientation : le rôle de l’ecole
Texte de Marie DURU-BELLAT, sociologue, science-Po, Observatoire Sociologique du Changement.
Le problème soulevé ici, est celui des « inégalités sociale face à l’orientation» et le rôle que tient l’école face à celles-ci; en effet, d’après Marie DURU-BELLAT, nous pouvons distinguer une scission entre les destinées scolaires des élèves issus du milieu dit « populaire » et celles des élèves dont les moyens sont plus aisés. L’auteur nous parle donc ici « d’inégalités d’accès et d’inégalités de réussite ».
Fait de société, puisqu’aujourd’hui plus que jamais, l’avenir (financier, social, politique, etc.) du Citoyen dépend indubitablement de son niveau de scolarisation. Notre société est devenu progressivement élitiste, sectorisée et « diplômante » creusant ainsi au fils des ans les inégalités sociales.
L’’avenir scolaire d’un élève revient à parler de son avenir professionnel, donc de son futur statut social.
Marie DURU-BELLAT met en exergue l’incidence du milieu socioculturel d’origine sur l’accès aux différents niveaux de scolarisation des élèves. Ainsi, les études suivies sont en corrélation étroite avec le(s) diplôme(s) des parents ; les enfants sont pour ainsi dire dans un système de reproduction culturelle, ambitionnant leur avenir en fonction d’un cadre de vie connu et vécu.
L’auteur ne manque pas de nous rappeler que le fonctionnement de l’Education Nationale de notre pays est tout de même marqué par de grandes inégalités autant sociales, que politiques et culturelles. En effet, n’oublions pas de préciser que l’orientation scolaire des élèves dépend aussi d’une part des « inégalités de réussite » des élèves scolarisés et d’autre part des inégalités d’accès à l’éducation.
En somme, cela représente la possibilité ou non pour ces élèves d’avoir l’accès à un certain niveau d’étude. Cette possibilité entretenant des rapports exigus avec les ressources limitées des parents, et/ou le manque