1) Identification du secteur d’activité

L'industrie ferroviaire française a réalisée en 2006 un chiffre d'affaires de 3,3 milliards d'euros, tandis que le marché mondial du ferroviaire devrait progresser d'au moins 3 % en moyenne par an.
En effet, le secteur mondial de l'industrie ferroviaire, qui représentait en 2007 un marché global estimé à 120 milliard d’euros, demeure très bien orienté malgré la dégradation de l'économie mondiale. Il bénéficie de fondamentaux solides. Il est porté par de nombreux projets dans tous les segments de marché : haute vitesse, voitures passagers, locomotives, métros et tramways, aussi bien en Europe, en Asie, en Amérique du Nord que dans de nouvelles zones, comme les pays du Golfe, la Russie, le Canada et l'Amérique latine. La demande, dans le domaine du service et de la maintenance se développe de plus en plus.

2) Description du secteur

Dans ce secteur, la chaîne économique est constituée de différents acteurs. Le secteur est composé de quatre grands ensembles :

- Les constructeurs assembliers
- Les fournisseurs de systèmes complets (climatisation - freins)
- Les équipementiers qui fournissent des modules (sièges)
- Les sous-traitants de pièces diverses

Dans cette analyse, j’ai choisi de développer un seul des grands ensembles, à savoir les constructeurs (cf. Lexique). En effet, Alstom et sa branche Transport, est l’entreprise pour laquelle je travaille, et est une entreprise de construction de matériels ferroviaires.

Le secteur de la fabrication de matériel ferroviaire est largement dominé par cinq entreprises de 500 salariés ou plus, qui concentrent à elles seules près de 90 % du chiffre d'affaires et 77 % des effectifs de l'activité. On y trouve les entreprises Bombardier - Alstom - Siemens - Général Electric - Ansaldo et d’autres encore.

Le Canadien Bombardier, l’Allemand Siemens et le Français Alstom sont les trois principaux acteurs de l’industrie